Premières impressions
Je suis arrivé un peu en avance à la conférence et comme c’était la première fois que je me trouvais avec mon Mac Book près d’un HotSpot gratuit (à la Cité des sciences), je me suis dépêché de l’ouvrir pour voir. En quelques clics et après avoir donné mon adresse e-mail, je pouvais surfer sur internet et consulter mes mails. Cool ! Plusieurs participants ont utilisé cette technologie au cours de la journée, pour consulter en direct certaines informations sur les sites web des orateurs ou pour travailler (apparemment, puisque du coin de l’oeil, je pouvais voir éclipse sur leur écran). Personnellement, je n’ai pas trouvé très confortable (tout le monde pouvant regarder par dessus mon épaule, l’écran lumineux étant très lisible dans la pénombre de la salle), ni très utile de garder mon ordinateur allumé et je l’ai refermé définitivement pour la journée. Et puis cela ne manque-t-il pas un peu de courtoisie vis à vis des orateurs ?
Pendant ce temps là, la salle a commencé à se remplir. L’audience était presque exclusivement constituée de jeunes cadres dynamiques masculins entre 25 et 35 ans. Je crois avoir compté 4 femmes en tout. Ça et là, les ordinateurs portables s’ouvrent… en majorité des Macs… Et aussi quelques IPhones (déjà) !. Je commençais à me demander si le programmeur ruby on rails ne serait pas un peu “branchouille”. Il faut croire que cela était surtout représentatif de la population attirée par ce type de conférence. On apprendra par la suite lors de la présentation de Laurent Julliard, que d’après les sondages, la population utilisatrice de Ruby on Rails se répartit à parts égales entre Linux, Windows et Mac OS (1⁄3, 1⁄3, 1⁄3).
Le matin
Les conférences de la matinée ont été très intéressantes, bien que j’ai trouvé un peu long de rester assis sans bouger de 8h45 à 12h30 (soit presque 4 heures sans pause). Au cours du repas durant la pause de midi, mon ami Eric Lefevre me faisait la réflexion que les sujets de conférence sur Ruby on Rails commencent à devenir nombreux et que les organisateurs auront sans doute bientôt suffisamment de matière pour remplir deux jours de conférence.
Parmi les sujets présentés, j’ai en particulier retenu la présentation de Nicolas Mérouze sur HAML et SASS. J’ai bien aimé son approche pragmatique de la programmation, à travers la recherche de la productivité. J’ai retenu deux règles : - Utiliser HAML plutôt que ERB comme templates de vue. - Eviter au maximum de mettre du code dans les templates et préférer l’utilisation de Helper et Presenter.
L’après midi
L’après midi a commencé sur les chapeaux de roues après une pause déjeuner avec mes (futurs) collègues de Valtech. A cause du service particulièrement lent chez Buffalo Grill, nous avons raté le début de la présentation très charismatique de Christophe Porteneuve sur Prototype. N’ayant jamais fait de développement web, j’avoue avoir eu un peu de mal à suivre cette présentation. Par contre, j’ai eu le plaisir de m’apercevoir que Christophe a écrit un livre que j’ai dans ma valise (je l’ai gagné en début d’année aux XP days 2007).
L’après midi a eu sa dose de “Cool” avec l’interview en vidéo live depuis Chicago de David Heinemeier Hansson, le créateur de Ruby on Rails. David, très occupé avec la sortie prochaine de Rails 2.0, a répondu à nos questions avec beaucoup de gentillesse et de bonne humeur. D’une manière générale, que ce soit les orateurs ou les organisateurs de la conférence (Laurent Julliard, Richard Piacentini…), je confirme que la communauté Ruby et Ruby on Rails n’usurpe pas sa réputation de gentillesse et d’accueil. C’est peut être parce qu’elle a déjà son bouc émissaire par l’intermédiaire d’Internet Exploreur :-).
La journée s’est terminée par la très intéressante présentation de Jean-Michel Garnier sur RSpec. Ce framework n’est pas réservé à Ruby on Rails et je me demande si je ne vais pas le mettre en place sur mon projet actuel puisqu’une partie de mon code est en Ruby.
Fin des présentations à 18h30. Grosse journée. Je suis crevé.