Ce week-end, mon grand fils de 5 ans a voulu sortir son vélo pour aller en faire au parc. Pour nous rendre jusqu’au parc, il nous faut environ 15 minutes à pied. C’est toujours un peu fatiguant quand il veut sortir son vélo parce que je sais qu’au retour il faudra que je le porte. Mon fils n’est pas encore très doué pour le vélo. Enfin, j’ai eu peur pour rien, car cette fois ci il ne me l’a pas fait porter.

Mais revenons sur ce fameux trajet de 15 minutes. Comme je vous le disais, mon fils n’est pas encore très doué. La dernière fois, il est tombé et du coup, cette fois il était excessivement prudent. Nous avons dû mettre au moins 20 minutes.

Son petit frère de 2 ans s’impatientait et courait devant pendant que “le grand” peinait prudemment sur son vélo.

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Mais vous ne croyez tout de même pas que je vous raconte ma vie ? Cette anecdote m’a fait penser à une remarque de Guillaume Bodet, lors de sa présentation “vendre scrum” de jeudi 19 mars à la soirée SUG.

Quand une équipe agile met en place l’agilité, elle ne tient pas immédiatement toutes les promesses de performance et de réduction des coûts. Il faut un temps d’adaptation. Ceci est bien illustré par la courbe du changement de Virginia Satir 1.

Pourtant tout le monde sait qu’avec un vélo on va plus vite qu’à pied, non ?

En fait, en tant que développeur pratiquant les méthodes agiles depuis maintenant 5 ans, c’est pour moi une évidence que ce type de méthode est plus performant. Meilleure qualité, meilleure productivité, meilleure ambiance de travail. Franchement, quand on y est ça saute au yeux… Et pourtant, le résultat final dépendant tellement des personnes, c’est toujours difficile, même aujourd’hui, où l’agilité semble devenir à la mode, de convaincre les décideurs.